Lettre ouverte à François, Cité du Vatican, Rome.
Cher François,
Je sais que, grâce à vos hautes fonctions, vous entretenez des liens très intimes avec Dieu.
Pourriez-vous en profiter pour lui demander de bien vouloir s’en tenir à ce qui le regarde, c'est-à-dire les affaires strictement religieuses, et de ne plus intervenir dans les affaires publiques dans lesquelles son intervention souvent maladroite est de nature à entraîner des troubles graves : émeutes, assassinats, guerres civiles ou militaires ?
Dieu, présent sur les cinq continents en utilisant divers pseudonymes, peut avoir une influence malheureuse sur les individus dont le cerveau est demeuré peu évolué. Certains d’entre ceux-ci croient vous honorer en assassinant des libres-penseurs, des libertaires, des humoristes, des hérétiques, des communistes, etc., alors que d’autres peu courageux se blottissent dans une foi sommaire comme des enfants apeurés courent se réfugier dans les bras de leurs parents.
Ceux qui, comme moi, refusent de hurler avec les loups comme de pleurer avec les agneaux et désirent avant tout assumer chaque jour leur liberté intellectuelle et morale ne peuvent honorer une entité incapable de semer la paix entre les hommes.
Recevez, cher François, mes salutations laïques.
Yves-Fred Boisset.